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La protection sociale : une maladie chronique française ?

un vaste champ d’action pour accompagner les défis de notre société ?

Au cours des vingt dernières années, le champ de la protection sociale complémentaire s’est transformé comme jamais auparavant, comme jamais depuis 1945 : concentrations, mise en concurrence des institutions, dissociation des activités dites assurantielles de leur raison sociale, effacements des solidarités, individualisation des couvertures, disparition des régimes spéciaux, perte de légitimité des acteurs, …

 

Aujourd’hui, certaines orientations politiques apparaissent paradoxales : l’encadrement des contrats solidaires et responsables qui s’entrechoque avec une concurrence renforcée via la résiliation infra-annuelle ou la disparition des clauses de désignation d’une part, ou la mise en place d’un ANI des personnels publics qui s’affiche alors même que la volonté d’une grande Sécu a ré-émergé d’autre part.

 

Ce sont donc les dix prochaines qui attirent désormais notre regard. Elles seront certainement
l’objet d’une confrontation plus marquée entre un Etat qui s’arroge progressivement le monopole 

de la solidarité et des acteurs privés, pour certains favorables au renforcement de « solidarités intermédiaires ». Aujourd’hui, posant presque ouvertement la question de l’utilité des corps intermédiaires, l’Etat semble vouloir tout régenter.

 

Pour éviter cette « monopolisation » de la protection sociale, les acteurs privés  participant de l’intérêt général doivent être force de proposition sur des sujets d’actualité : comment couvrir les nouveaux besoins sociaux (fragmentation des parcours professionnels, dépendance,  allongement de la durée
de la vie, solidarités intra et intergénérationnelles) ? ; comment accompagner les restructurations massives des entreprises ? ; comment faire face aux défis technologiques du champ médical ? ; comment financer la perte d’autonomie ?

 

La liste des enjeux structurants auxquels nous faisons face est longue. Elle se concrétise par les multiples mouvements sociaux, traduisant ainsi leur perception par nos concitoyens.

Et le Cercle Vivienne dans tout cela ?

Le Cercle Vivienne se veut un lieu de débat entre décideurs de la Protection Sociale convaincus que seule la modernisation de ce secteur est susceptible de sauvegarder et de renouveler le modèle français de régulation sociale, creuset de la République.

A cet effet, nous organisons diners et petits déjeuners permettant d’échanger sur différentes thématiques. Nous avons comme volonté d’associer les différents acteurs au-delà du cercle de la protection sociale de façon à mieux comprendre les positions des parties prenantes : professionnels de santé, patients, financeurs, établissements de santé, administration, industriels, etc…

Notre objectif est de partager les idées, de confronter les regards, de faire émerger de nouvelles idées et de reprendre une parole engagée et vis-à-vis des pouvoirs publics.

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